Nos Producteurs
Lilian, producteur de Légumes
Nos Producteurs de légumes :
Francis, Christiane et Lilian ESTIENNE à Saint Andiol
En photo, l'exploitation de la Famille ESTIENNE qui dispose d'un gîte dans le cadre de l'association "ACCUEIL PAYSAN".
HISTORIQUE DE LA FAMILLE ESTIENNE (écrit par Lilian ESTIENNE)
Au fin fond des terres du comtat entre Avignon et Salon de Provence, se situe un petit village nommé St Andiol où est né ESTIENNE Francis, un petit agriculteur maraîcher et fruitier.
Enfant de Louis Estienne et Marie Duplant, ces derniers s’installent juste après s’être mariés, en tant qu’agriculteurs en 1931 dans un vieux mas au bord d’une route renommée appelée aujourd’hui la nationale 7, sur la commune de St Andiol.
Ils vivent quelque peu de leurs productions maraîchères, cultivant devant le mas sur une surface de 5 000 m² et de l’autre côté de la route sur 3,5 ha. En 1944, naissance de Francis Estienne, celui-ci étant le dernier après ses deux sœurs Odile et Annie. Ce fut aussi l’année de la plantation de pêchers sur toute la surface de la terre de 3.5 ha , appelée plus communément « la terre ».
Vingt et un ans plus tard, Francis en tant qu’aide familial décide de planter des pommiers devant le mas. Apres avoir "fréquenté" et surtout s’être marié avec Christiane, une fille de commerçants du Vaucluse, Francis et elle-même décident de s’installer au mas à St Andiol avec les parents Estienne.
En 1976, Francis décide d’arracher les pêchers de « la terre » et de faire tout niveler : à cette époque les paysans du coin le prirent pour un fou. Le nivelage des terres était cher et soit-disant « pas nécessaire » et pourtant dans les années qui suivirent, la plupart des agriculteurs firent des démarches pour un nivelage.
Enfin, tout ceci permit à Francis par la suite, en 1977, de planter des pommiers, des poiriers, et des cerisiers pour lesquels l'arrosage gravitationnel serait facilité par le nivelage. Puis il monta des serres sur une terre en fermage qu’il acheta par la suite. Il eut donc un patrimoine de 6000 m² de serres, 3.5 ha d’arbres fruitiers à lui et 4 ha de pommes en location a une distance de quatre kilomètres du mas. Il décida alors de travailler pour les grandes surfaces « Carrefour Vitrolles et Marseille ».
En 1990, il arrête son partenariat avec les grandes surfaces (mentalité commerciale à adopter non conforme à ses idéaux).C’est alors qu’il commence à vendre ses marchandises sur le MIN à Cavaillon.
C'est le début d’une période difficile, il vend à son fils « la terre », puis à un voisin une grosse partie des serres et arrête le fermage sur les pommiers à Plan d’Orgon...
En 1996, il décide de se convertir en agriculture biologique, devient certifié par ECOCERT en 1999 et entre en 2002 dans un système de vente de paniers dit A.M.A.P.( association pour le maintien de l’agriculture paysanne) à Avignon et commence à produire principalement pour de la vente directe.
Il possède alors 3 ha de maraîchage dont 1000 m² de serres et un petit lopin de pommiers et de pêchers devant le mas.
En 2007 il arrête l’A.M.A.P d’Avignon pour prendre sa retraite. Mais son fils qui était menuisier et ébéniste, décide de reprendre l’exploitation. Du coup, Francis met l’exploitation sous le non de sa femme pour continuer à produire, monte une AMAP sur St Andiol et en mai 2009 une autre sur Martigues, jusqu' à la reprise de son fils. Lilian retourne à l'école et obtient son diplôme d'agriculteur en Juin 2009.
Après Martigues, il devient le producteur de légumes d'Istres au sein de l'Amap le Jardin d'Epicure à partir d'octobre 2009.
Le paysan
(d'après Louis Estienne, ancêtre de Lilian)
Le paysan parfois est pour l’homme insensé
Un sujet de mépris, de lazzi déplacés
Il le trouve grossier, lourdaud et maladroit
Qu’il pue, sent le fumier.
C’est dédaigneusement qu’il le montre du doigt
S’il a du cal aux mains, si ses pieds sont terreux
Que lui importe à lui s’il s’estime heureux
De vivre en liberté que beaucoup lui envient
C’est son moindre soucis si tel sot l’injurie
Avec sa grandeur d’âme il supporte l’injure,
De tout ces quolibets il n’a certes pas cure,
Pourtant si l’insolant blanc-bec trouve chaque matin
A étancher sa soif, alimenter son bec,
Il le doit c’est certain
A cet être qu’il raille
Qui du matin au soir peine, sue et travail
Au milieu de son champ que sa sueur féconde
En vérité c’est lui le pourvoyeur du monde
Il a droit au respect dans l’univers entier.
Morale
Il est de sottes gens, mais non de sot métier
Elisabeth, éleveuse de poulets, et oeufs
Elisabeth COMPANY, éleveuse de volailles de chair à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse)
Je me suis installée en 2009 sur trois hectares de terres en friches qui ont nécessité six mois de conversion à l’agriculture biologique. Suite à un déménagement en 2010, j’ai actuellement 1,5 ha pour mon élevage de deux mille cinq cents volailles de chair, en conversion pour un an. Pour des raisons personnelles et professionnelles, j’ai décidé de m’orienter vers l’agriculture et ai suivi la formation du BPREA au lycée de Carpentras Serre avec un projet en maraîchage et élevage de volailles. Je me suis finalement spécialisée en élevage par goût, parce que je suis seule à travailler sur l’exploitation et également au vu du manque d’offre au niveau du Vaucluse.
Des aides à la bio indispensables
Pour mon installation, j’ai bénéficié du suivi important des Jeunes agriculteurs. Mais il y a, au niveau du Vaucluse, un manque d’appui technique pour la filière en élevage bio. J’ai pu trouver cet appui auprès d’autres éleveurs expérimentés et de mon vétérinaire spécialisé dans les traitements alternatifs.
Depuis ma conversion, je bénéficie du crédit d’impôt et des remboursements des frais de certification. Ces aides me sont très utiles car, n’ayant pas de tuerie pour mes animaux, je dépends des abattoirs (Monteux et Caseneuve) pour lesquels je dois également payer les frais de certification.
Peu d’évolution dans les pratiques et la composition de l’élevage
La conversion n’a modifié ni le nombre ni la façon d’élever mes animaux.
Pour moi, l’agriculture biologique était une évidence, je ne me voyais pas faire autre chose. Je voulais faire de la qualité qui se voit au résultat. Je ne voulais pas utiliser de produits chimiques, pour protéger ma santé, celle de l’environnement et pour proposer aux consommateurs des volailles non traitées et sans OGM. On peut tout-à-fait mener un élevage sans antibiotiques (même si je n’y suis pas opposée pour sauver des animaux en danger), cela fonctionne si on met en place un environnement adéquat, pensé pour le bien-être des animaux.
J’ai 2500 volailles : 1200 poulets, 700 pintades, 400 canards et canettes et 200 chapons, sur 6000 m² de parcours (sur les 1,5 ha disponibles) et 180 m² de bâtiment. Je projette d’augmenter à 3000 volailles et d’avoir un bâtiment et du parcours supplémentaires, ce qui me permettrait de diminuer la densité de mes animaux.
J’ai choisi les souches selon mes préférences personnelles au niveau des saveurs. Les poulets sont des Cous nus jaunes : une peau jaune et une chair ferme. Pour les canards et canettes, c’est du Barbarie, une chair ferme, pas trop grasse et goûteuse, juste ce qu’il faut ! Côté pintade de chair, c’est la Commune qui prévaut dans nos assiettes.
Le choix de la vente directe
J’ai toujours vendu la totalité de ma production en vente directe. La seule évolution apportée à mon système de commercialisation a été l’arrêt des marchés de producteurs qui me demandaient trop de temps pour le bénéfice apporté.
Actuellement, mes ventes se répartissent entre les AMAP (5 fois par mois) pour 80%, et les magasins de producteurs (Lou Païsan et la Banaste) pour 20%.
J’ai choisi la vente directe parce qu’il est important pour moi d’avoir un lien direct avec les consommateurs, de pouvoir leur expliquer mes choix de production, les prix plus élevés que certains produits d’importation, etc. Le fait que je veuille garder mon exploitation à sa taille actuelle rentre également dans ce choix.
Pour ces raisons, qualité et communication, auxquelles s’ajoutent les questions du prix et du calibre (non rationnement de mes volailles donc manque d’homogénéité), mon système d’élevage ne correspond pas au marché des grossistes que je ne souhaite pas intégrer dans l’avenir.
Les AMAP sont pour moi le meilleur moyen de distribution. Ils ne me demandent pas trop de temps et surtout j’ai le confort d’avoir vendu à l’avance mes volailles.
Pour l’autonomisation de l’exploitation
Pour l’avenir, je souhaiterais pouvoir cultiver mes propres céréales afin de diminuer les coûts en intrants. Egalement je réfléchis à un atelier de découpe ou à une tuerie (moins contraignant qu’un abattoir), qui me permettrait d’être autonome et de pouvoir mieux valoriser certains produits, comme le magret de canard.
Hier je m’installais en tant qu’agricultrice. Aujourd’hui j’élève mes volailles en suivant le cahier des charges de l’AB. Demain pourquoi ne pas aller plus loin, avec Bio Cohérence ou la biodynamie ?
Christophe, apiculteur
Producteur de miels Bio de Lavande, Romarin, Fleurs, Garrigue, Châtaignier, Acacia.
CONTACT: CARDONA Christophe
ADRESSE: 1355 Route d’Avignon 13730 PLAN D’ORGON Plan d’accès
TÉLÉPHONE: 06 22 48 55 86
EMAIL: cardona.christophe@laposte.net
SITE WEB: _
INFORMATIONS: Apiculteur Bio. Vente au Marcher Bio de Salon le samedi matin
MON ÉCO-GESTE: Rapportez vos pots vides ils seront réutilisés.
Nelly, productrice de viande de veau
Gilbert et Nelly nous présentent leur ferme
Notre ferme familiale se situe sur la commune de Tanus (81190), sur un territoire légèrement vallonné. Nous exploitons aussi des terres voisines, en fermage. Nous sommes donc à cheval entre les départements du Tarn et l'Aveyron.
Notre principale race bovine est la Limousine.
Nos produits sont conditionnés sous vide en colis de 5 kg. La viande de veau est disponible toute l'année sur commande.
Pour le veau, notre mode de fonctionnement est biologique. L'organisme de contrôle est Ecocert.
Les visites de notre exploitation se font sur rendez-vous.
L'exploitation en quelques chiffres
La surface totale de notre exploitation est de 64 hectares pour une Surface Agricole Utile (SAU) de 60 ha. En effet, nous possédons 4 ha de surface boisée.L'exploitation possède 14 ha de céréales, 22 ha de prairies temporaires et 14 ha de prairies permanentes.
Nous avons 45 mères pour 37 veaux par an.
Les ovins pâturent 8 à 9 mois par an avec 36 ha de surface de parcours.
Nos achetons nos semences (fourragère : ray grass trèfle, dactyle, luzerne, + moha (graminées).
Sur l'exploitation, il y a 2 personnes qui travaillent. De plus, nous sommes adhérents à la CUMA (Coopérative
d'Utilisation de Matériel Agricole) locale.
Nous stockons 50 balles d'enrubannage, 80 tonnes de foin et 40 tonnes de paille achetées.
Nous avons 4 kilomètres de haies que nous avons plantées avec des espèces locales (frêne, merisier, pommier, laurier...) additionnées à celles déjà présentent autour de notre exploitation.
Dans le cadre de l’appel à projet régional pour l’économie solidaire et du programme européen Leader +, le Pays de l’Albigeois et des Bastides soutient les initiatives contribuant à développer de nouveaux « circuits courts » entre producteurs et consommateurs.
Promouvoir cette agriculture de proximité, c’est valoriser une agriculture respectueuse des hommes et des femmes du territoire, soucieuse de préserver l’environnement et de mettre en valeur la qualité du terroir.
Le Pays s’est entouré des partenaires du secteur agricole (ADEART, Chambre d’Agriculture, ATASEA, GD
CIVAM) mais aussi du milieu de la formation (CFP de Brens) pour conduire une démarche concertée et partenariale.
En remerciant une fois de plus la famille MOREL !!!
Marie-Angèle, gelée et sirop (thym sauvage)
Marie-Angèle Bigou est productrice de gelée et de sirop à base de thym sauvage en fleur, ramassé manuellement en Cévennes et séché au soleil.
Avec la gelée vous pourrez accompagner les fromages, le foie gras, les viandes, etc.
Le sirop pourra être bu chaud l'hiver et froid l'été avec du vin blanc par exemple.
Commande et livraison toute l'année le mercredi et vendredi pour notre AMAP.
Coordonnées :
Marie-Angèle Bigou
06 70 18 40 24
Jamal, producteur de kiwis
BENHIDA JAMAL
Saint Rémy de Provence est un village provençal situé au nord de la chaîne des Alpilles, entre Avignon Cavaillon, Arles et Tarascon. La commune fait partie du parc naturel régional des Alpilles. Dans ce petit village ensoleillé est né un agriculteur de fruits et légumes prénommé Benhida Jamal.
Une amitié est née au fil des années entre sa passion et sa volonté. En temps que salarié en 1992, pendant 25 ans Jamal a pu recevoir des connaissances et du savoir qu’il a acquit et amélioré à sa manière, sous la chaleur des Alpilles provençal sa passion pour le travail s'est diversifiée. Sa solitude dans le travail lui a permis d’évoluer et d’être responsable.
L'intérêt principal de Jamal dans le travail est la perfection de ses produits. Grace a sa concentration et son apprentissage Jamal à pu devenir exploitant agricole biologique en 2015 possédant 2 hectares de terrain (1 hectare de kiwis, 1 hectare de maraîchage)
Mais avant de réaliser son projet il se convertit à l’agriculture biologique, devient certifié par ECOCERT en 2014.
Enfant de la terre Jamal a pu parager avec le monde qui l’entoure son plaisir des fruits et légumes biologiques comme au cœur de Marseille, grande place ‘Cours Julien’.
Mais aussi dans les restaurants les épiceries et les petits magasins des environs.
Il possède un engagement auprès de 7 Amap dont le Jardin d'Epicure.
Deux fois par mois à Istres, une à Entressen, une à Fos sur mer, une à Miramas, une à Saint Andiol, une a Avignon et une à Saint Rémy de Provence
Le moulin St Joseph - farines
Notre producteur de farines
Pour tout connaitre du moulin St Joseph, allez sur son site : lien
DELICIEUSEMENT BIO à Miramas le Vieux
Thomas notre boulanger BIO, nous propose un large choix de pains aussi délicieux les uns que les autres.
Date de dernière mise à jour : 02/05/2022
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